Vous êtes en pleine démarche pour acquérir un bien immobilier et vous vous interrogez sur les fameux frais de notaire ? Vous êtes au bon endroit. Le passage chez le notaire est une étape prépondérante et obligatoire lors d’une acquisition immobilière. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir pour concrétiser votre projet en toute sérénité.

Quel est le rôle du notaire ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient d’évoquer le rôle que joue le notaire dans une transaction immobilière. Tout d’abord, il est un officier public qui a pour mission de recevoir des actes ou des contrats et de les rendre par la suite authentiques.

Son rôle principal est d’assurer la sécurité juridique des transactions immobilières, ce qui a pour conséquence de garantir à l’acheteur une propriété que personne ne pourra contester ou revendiquer. Il intervient au moment où se concrétise l’achat.

Qu’est-ce que les frais de notaire ?

Lorsque vous décidez de vous lancer dans un projet d’achat immobilier, l’une des étapes fondamentales et prépondérantes est le paiement des frais de notaire. Ils sont également appelés « frais d’acquisition » ou « droits de mutation à titre onéreux ». Ceux-ci correspondent aux sommes demandées par ce professionnel en contrepartie de sa prestation et s’ajoutent donc au prix d’acquisition. Ils doivent être payés par l’acheteur lors de l’achat du bien. 

En réalité, ces frais ne correspondent pas totalement à sa rémunération, car il ne perçoit en réalité qu’une partie de la somme versée (moins de 20%), l’essentiel revenant à l’État et aux collectivités locales.

Les coûts de cet acte notarial sont estimés entre 6% et 8 % du prix du bien immobilier lorsque vous achetez dans l’ancien, et à 3 % du prix de vente pour ce qui concerne un achat dans le neuf.

De quoi sont-ils composés ?

Les frais de notaire se composent en trois éléments : 

  1. L’émolument du notaire,  qui fait référence à sa rémunération et à ses honoraires dont le tarif n’est pas réglementé ;
  2. Les débours, qui correspondent aux frais annexes avancés par le notaire pour le compte de l’acheteur ;
  3. Les taxes sur la vente, c’est-à-dire les droits d’enregistrement, la sécurité immobilière et la TVA, qui font référence aux sommes reversées à l’État et aux collectivités territoriales. 

Est-il possible de réduire les frais de notaire ?

Bien que cela soit parfois méconnu, il est possible sous certaines conditions de réduire les frais de notaire. Vous savez à présent qu’ils sont calculés en fonction de la valeur du bien, autrement dit de son prix de vente.

Une seconde alternative est possible dans le cas où le logement contient du mobilier. En effet, sa valeur peut être déduite du prix de la vente et donc réduire par ce biais les frais de notaire.

Peut-on se passer d’un notaire lors de l’acquisition d’un bien immobilier ?

Lors d’une vente classique, c’est-à-dire une vente d’un bien immobilier issue d’une offre et d’une acceptation par un acquéreur, la transaction doit obligatoirement s’effectuer par le biais du notaire.

Cependant, dans des cas spécifiques, le notaire n’est pas obligatoire tels que l’acte sous seing privé. Souvent comparé avec l’acte authentique réalisé chez le notaire, l’acte sous seing privé est un écrit rédigé par les parties ou par un tiers sans intervention d’un notaire dans le but de régler une situation contractuelle (vente, location, compromis de vente…).

D’autres cas existent telles que les ventes immobilières par voie judiciaire, qui sont dirigées par un magistrat et se déroulent dans un tribunal de grande instance. Notez également qu’il n’est pas nécessaire de passer par un notaire dans le cadre du compromis de vente.

Vous disposez maintenant de toutes les informations nécessaires pour bien comprendre les frais de notaire et réussir votre acquisition immobilière en toute sécurité. Vous souhaitez aller plus loin et obtenir des conseils personnalisés ? Nos conseillers sont à votre disposition. 

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